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A Christ seul soit la gloire !

La consécration des élus

Par Jean Leduc

 



  DÉFORMATION DE LA CONSÉCRATION


     Sujet grandement méconnu dans le christianisme à cause d'un abus du terme, de l'utilisation, et des prétentions, par les prétendues églises. Depuis de nombreuses générations, la consécration a toujours été regardée du point de vue de l'homme vers Dieu, plutôt que l'inverse. Mais en vérité, l'inverse est plutôt vrai, car Dieu est toujours Celui qui consacre et non l'homme avec ses faux raisonnements serpentins et captieux. Dans la religion dite chrétienne, Catholique, Protestante, et Évangélique, la consécration est toujours quelque chose que l'homme doit faire pour plaire à Dieu.

La définition qu'on lui attribue, rejoint sournoisement la notion du salut par les œuvres. En fait les deux sont identiques. Le piège est très subtil, et généralement les crédules et les ignorants y tombent en grand nombre, car les différentes formes de consécrations plaisent aux émotions, et au sentiment de validation, ce qui donne une illusion d'importance à ceux qui se consacrent personnellement à un but spirituel quelconque, ou qui sont consacrés à un ministère comme celui de pasteur, qu'on nomme dans un tel cas «une ordination», procédé qui donne le droit d'administrer un culte religieux idolâtre en due forme.

Mais de telles consécrations sont entièrement fausses, elles sont complètement charnelles et mondaines. Elles sont plutôt une confirmation à la perdition des réprouvés. Le Seigneur notre Dieu, l'Esprit des vivants, se moque de ces pratiques insensées de la part de gens qui se disent chrétiens, et qui comme toujours, déforment la vérité à leur perte.

La consécration réelle ne demande aucun effort de l'homme, ni aucun rituel ou cérémonie.

 La définition de la consécration par le christianisme contrefait, ancien comme moderne, est:

«Un rituel ou pratique qui consiste à rendre sacré ou divin, c'est-à-dire faire passer du domaine profane au domaine sacré (appartenant à Dieu) une personne, un objet ou un lieu. Un rite religieux est nécessaire à toute consécration, généralement administré par une personne d'autorité comme un ministre, un prêtre, ou un pasteur. Revêtir d'un caractère sacré en dédiant à Dieu par une action rituelle. Consacrer un temple, une église, ou autres bâtiments utilisés comme lieu de culte. Personne qui se consacre à un devoir, ou se dévoue à la piété ou bonnes œuvres. Tentative de se rendre agréable à Dieu, de contribuer à sa grâce par des dévotions en retour de ses bienfaits, ou d'exercer un ministère en sa faveur. Administrer un culte religieux.»

 La consécration n'est pas un principe nouveau, elle était même utilisée dans l'ancien empire romain. Dans le monde romain, la consécration était accordée aux personnages politiques importantes comme Jules César, puis aux empereurs appréciés et aux membres de la famille impériale et ce, après leur mort. Cette pratique avait pour but de renforcer la légitimité du successeur ou de commémorer la mort d'un être cher à l'empereur. Parmi les exemples les plus représentatifs, on peut citer la consécration d'Auguste par Tibère, celle de Faustine l'Ancienne par Antonin le Pieux ou celle de Faustine la Jeune par Marc-Aurèle. Lorsque l'empereur mort était détesté, il subissait la damnatio memoriae, l'exact opposé de la consécration.



Dans le monde ecclésiastique des religions dites chrétiennes, il est clair que la consécration, est nulle autre qu'une inauguration aux membres de la secte, comme une église, dénomination, congrégation, ou assemblée.

Elle permet aux adhérents de participer à des rites mystiques, qui les rendent propices à leur faux Dieu pour obtenir des faveurs, et qu'on nomme des sacrements, des moyens de grâce, des symboles, ou des ordonnances. Ces choses sont riches de symbolismes et détournent l'œil à la vérité. Elles sont subtiles, occultes et idolâtres, et elles sont reconnues comme étant le Baptême et l'Eucharistie, nommé aussi la Sainte Cène, et le Repas du Seigneur.

Pour participer à ces mystères, les initiés doivent payer une contribution qu'ils nomment artificieusement la dîme ou des offrandes. Leur divinité pastorale est ainsi pacifiée et ils sont remplis de paix et de joie. On nomme une telle abomination infernale, du christianisme, lorsqu'il s'agit plutôt de satanisme. Il s'agit ici d'un culte voué à l'esprit de la nature humaine déchue et corrompue sous couverture chrétienne à prétentions bibliques.



RÉPONSE DES RÉPROUVÉS À L'AMOUR DE DIEU


     Dans les nids de vipères évangéliques, qu'une personne se consacre ou non dépend de la nature de son expérience au moment de son salut. Leur notion de consécration est considérée comme une réponse à l'amour de Dieu qui les a sauvés par sa grâce, et à cause de cela ils disent pouvoir se consacrer eux-mêmes à son service pour lui plaire.

 Or cela est une hérésie majeure, et aussi une abomination blasphématoire. Ils déforment la grâce du salut qu'ils décrivent comme une expérience sentimentale ou émotionnelle de l'amour de Dieu, à laquelle ils doivent répondre par amour dans le service, et faisant des bonnes œuvres. Mais il s'agit ici plutôt d'une disgrâce, c'est à dire d'une grâce qui est soumise aux caprices des hommes, pour valider les efforts de la dignité humaine.

 Or la meilleure des œuvres serait d'éradiquer ces nids de vipères qui empoisonnent la grâce de Dieu avec leurs insanités diaboliques. Mais bientôt le feu du ciel leur tombera sur la tête et les consumera tous (Apocalypse 20: 9,10), et l'odeur du porc rôti remplira nos narines comme un parfum céleste de la vengeance de Dieu.

 Il n'est donc pas étrange de voir que les vipères évangéliques, font primairement référence à la loi de l'Ancienne Alliance pour justifier leur position sur la consécration. Ils sont concentrés sur le ministère d'Aaron et de ses fils qui sont appelés aux services dans le Tabernacle, pour s'attribuer la consécration d'un principe de la loi.


 En d'autres mots, ils se disent sous la grâce mais se remettent sous la loi dans une vaine tentative de plaire à Dieu. Mais comme l'apôtre Paul dit dans son Épître aux Galatiens: «Ceux qui veulent être justifier par la loi sont déchus de la grâce» (Galatiens 3:10; 5:4).

Il semblerait que ces sectes de fripouilles maudites ne savent pas comment lire la Bible. Ils prennent seulement ce qui fait leur affaire pour supporter leurs notions abominables, et ne se préoccupent pas du reste, surtout ce qui contredit leurs insanités diaboliques.

 On les entend parler que de l'amour de Dieu, mais ils en ignorent complètement la signification réelle. Pour eux il s'agit d'un sentiment de bien-être ou de tendresse. Mais quoiqu'un tel amour soit le sentiment le plus noble que nous puissions avoir, ce n'est pas l'amour de Dieu, mais un sentiment purement humain.

 Le mot Grec «agapé ou agapao», généralement traduit par le mot «amour», donne une fausse impression qui contribue à l'apostasie générale d'un faux peuple de Dieu. Ce terme signifie proprement «exercer une pression extrême», dans le sens d'écraser du raisin pour en faire du bon vin. Il désigne les douleurs du renoncement de Christ sur la croix en faveur de ses élus, et porte la notion de se sacrifier ou de renoncer à l'importance qu'on s'attribue, dans la réalisation que Christ a tout accompli la loi dans les moindres détails, pour nous délivrer de sa malédiction et de sa condamnation.


 Le renoncement ou abnégation qu'il nous enseigne n'est pas pour le service ou les bonnes œuvres, autrement la grâce que nous en recevons, ne serait plus une grâce mais un mérite de notre part, par lequel nous pourrions nous justifier par nos actions ou nos efforts. Cela serait plutôt une disgrâce. La grâce du sacrifice de la croix serait ainsi complètement vaine et sans efficacité pour le salut. Nous serions ainsi encore dans nos péchés et sous la condamnation de la loi, car la puissance du péché c'est la loi (1 Corinthiens 15: 16).

 Les vipères évangéliques sont donc encore sous la condamnation du péché, et cela indique qu'ils sont consacrés à la duplicité et non à la vérité. Même que plusieurs de ces vipères affirment que la grâce leur donne la capacité d'obéir aux principes de la loi pour se sanctifier. Cette doctrine odieuse est clairement une attaque contre le sacrifice de la croix.

Leur amour de Dieu est ainsi révélé comme étant du narcissisme, c'est à dire du pur égoïsme par lequel ils s'adorent eux-mêmes comme des petits dieux. On comprend donc pourquoi ils plient le genou aux idoles du libre-choix et de l'estime de soi. Or nous constatons que si un seul évangélique entrerait au ciel, ça ne serait plus le ciel mais l'enfer. Éloignez-vous de ce peuple pervers de crainte de participer à ses péchés.


 

LA CONSÉCRATION DANS L'ANCIENNE ALLIANCE


     Le but principal des rituels de consécrations sous la loi, était d'identifier le pécheur aux sacrifices offerts sur l'autel par le souverain sacrificateur, pour le pardon et la purification de ses péchés. Le pécheur était ainsi purifié et sanctifié par le sacrifice d'expiation en sa faveur.

 Puisque la nature humaine est entièrement déchue et complètement corrompue, il fallait plusieurs sacrifices dans la vie d'un pécheur, pour le purifier de ses nombreux péchés. Considérant la grande multitude du peuple, on voit que le sang des sacrifices coulait constamment sur l'autel. Le peuple était ainsi consacré régulièrement, car sans versement de sang il n'y a pas de pardon pour les péchés.

 Cet aspect crucial de la consécration est complètement négligé par les vipères évangéliques. Ils veulent le service mais non le sacrifice, et cela est clair et évident. En d'autres mots, ils recherchent l'importance et la gloire personnelle, et non l'humilité du renoncement, car l'apparence est tout ce qui importe pour eux. La présomption devient ainsi le motif essentiel de leur existence.

 La consécration n'est pas une expérience dans le service de Dieu, mais la sainteté par la purification des péchés au moyen d'un sacrifice sanglant. Ces sacrifices prévoyaient celui de Christ sur la croix pour le rachat de ses élus. Nous sommes ainsi consacrés en Christ comme notre Substitut, et déclarés purs et saints une fois pour toutes, par l'Alliance d'un sacrifice éternel.

 Notre consécration est celle de Christ en notre faveur, nous n'avons donc plus à chercher de nous consacrer de nouveau, mais à marcher dans l'assurance d'une foi inébranlable d'un fait déjà accompli pour nous, dans le renoncement de l'Esprit des vivants.

 Notre position n'est donc plus celle d'un pécheur sous l'esclavage de la loi, mais celle d'un élu libéré par la grâce du sang de Christ. Sous la grâce, la consécration est celle de Christ qui vient habiter en nous par sa Sainte Présence dans son ministère de substitution, pour nous transformer en son image.

 Ainsi l'apôtre Paul pouvait dire:

«Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi du Fils, L'ESPRIT DES VIVANTS Lui-même qui s'est sacrifié pour moi, et qui s'est donné Lui-même pour moi.» (Galatiens 2: 20).

Spécifions que les paroles dans ce passage «je vis dans la foi du Fils», ne signifient pas de vivre dans une foi intellectuelle, ce qui est de la présomption, ou avoir une croyance charnelle commune à tous les hommes. Mais d'avoir reçu une assurance inébranlable qui provient de l'Esprit des vivants. Il s'agit ici de la foi ou assurance de Christ Lui-même, d'accomplir son ministère en notre faveur. Cette foi ou assurance nous est donnée gratuitement et sans condition, dans les mérites de son sacrifice qui nous sont attribués dans sa grâce comme s'ils seraient les nôtres.


 En d'autres mots, sa foi devient notre foi par le moyen de la substitution, engendrée par sa Sainte Présence qui nous habite. Tout est de Christ, absolument rien est de nous.

 La consécration se trouve premièrement dans les rituels de purifications du peuple Hébreux, pour les identifier avec le sacrifice, en vue du pardon des péchés. Dans l'Hébreu le mot consécration est «male» et signifie «être plein, remplir», dans le sens de remplir une cruche ou une coupe, en versant de l'eau. En fait l'eau avait un rôle très important dans les rituels de purifications, on s'en servait pour consacrer des objets et des personnes.

 On versait de l'eau sur des ustensiles ou sur ceux du peuple qui avaient été choisis et assignés au Tabernacle, ou on l'aspergeait avec une branche d'hysope pour les purifier et les sanctifier. Cela relevait aussi des règles de propreté, pour éviter les maladies par la contamination de ce qui était impur.

 La consécration par l'eau servait aussi, au moyen de l'aspersion, à identifier les pécheurs du peuple aux sacrifices, pour le pardon et la purification de leurs péchés. Comme nous l'avons déjà mentionné, ces choses étaient des préfigurations anticipatoires de la venue du Messie, à savoir le Seigneur Jésus, le Christ ou l'Oint, c'est à dire celui qui est l'Élu qui a été choisi depuis avant la fondation du monde, pour s'offrir en sacrifice pour le pardon et la purification des péchés de ses élus.

 

 Dans l'accomplissement des temps, vint Jean le Baptiste, qui était sacrificateur de droit, ayant reçu la charge, selon la loi, de son père Zacharie. Il utilisa les mêmes procédures de consécrations dans le Tabernacle par l'eau de purification pour les péchés, et dont le but était d'annoncer que le Messie était maintenant présent parmi son peuple (Jean 1: 29-31).

 La réalisation de ce point important, établie un lien étroit entre les sacrifices dans le temple de Jérusalem, et le sacrifice de Christ sur la croix. Le rituel de consécration de Jean le Baptiste identifiait les pécheurs repentant avec les sacrifices dans le temple, mais en vue de celui de Christ que Jean savait être l'Agneau de Dieu qui enlèverait les péchés de son peuple.

 Or le terme Grec pour le mot Hébreu  «male», est «baptizo», terme qui provient de la racine d'un mot composé de «ba-apto» dont la signification est «engager d'en haut», dans le sens d'être «introduit en» ou «identifier à». Nous retrouvons ainsi dans le mot «baptizo», terme qui ne fut jamais traduit mais adopté en notre langue comme «baptême», l'identification du pécheur au sacrifice, qui en ce cas est celui du Messie, le Christ.

 Jean le Baptiste ou plus précisément Jean le Consécrateur, annonçait ainsi un changement de dispensation, c'est à dire l'inauguration d'une Nouvelle Alliance dans le sang du sacrifice de Christ sur la croix. Il affirme en plus que cette Nouvelle Alliance ne sera plus confirmée par la consécration au moyen de l'eau de purification, mais par la grâce de la Sainte Présence de Christ qui viendrai comme un feu le jour de la Pentecôte, pour habiter le cœur de ses élus.

 Sous la grâce il n'y a plus ainsi aucun rituel de consécration valide. En d'autres mots, le rituel ou ordonnance du baptême d'eau a complètement été aboli par le sacrifice de Christ et par son habitation en chacun de ses élus, car nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce.

 Nous parvenons ainsi à la pleine réalisation, que le mot «baptême» doit se traduire correctement par les termes «consécration ou par le verbe consacrer», ce qui est réellement et véritablement la signification du mot. En aucune façon que ce mot signifierait «immersion», car les rituels de consécrations se faisaient par aspersion ou effusion, c'est à dire verser de l'eau. Autrement Jésus serait un faux Messie qui aurait brisé les principes de la loi. Le baptême par immersion annule par ce fait même la validité du sacrifice de la croix, et détruit la grâce qui en provient. Nous avons donc ainsi les évidences irréfutables, que tous ceux qui pratiquent le baptême par immersion sont des faux chrétiens et des ennemis de la croix.

 Qu'en est-il donc du baptême d'eau de nos jours? Premièrement il faut mentionner l'expression «baptême d'eau» et non le mot «baptême» seul, car le mot porte à la confusion dans l'esprit de plusieurs qui s'imaginent que le mot «baptême» est toujours accompagné d'eau, ce qui n'est pas le cas. Si l'Esprit de Dieu qui est l'Esprit de vérité, aurait voulu signifier qu'il s'agit toujours d'un baptême d'eau, il l'aurait dit clairement et sans ambiguïté.


 De nos jours le baptême d'eau est utilisé par les sectes dites chrétiennes, ce qu'on nomme des églises ou dénomination, c'est à dire plutôt «dominations» ou encore «démons-animations», pour obtenir le monopole de la foi et les consciences de gens crédules et ignorants.

 Ces gens sont facilement dupés par un spectacle ecclésiastique hautement émotionnel qui frappe les sens, lorsqu'ils assistent à des baptêmes d'eau dans une église au milieu de chants et de musique à cadence programmées pour stimuler les émotions, et par des témoignages exagérés qui mystifient les auditeurs, afin de vider leurs poches et leurs portemonnaies. Et les cobayes mordent à l'hameçon, et se font tondre comme des moutons destinés à la boucherie.

 Même qu'un grand nombre de théologiens, d'exégètes, de pasteurs et d'instructeurs variés, s'obstinent à nous dire qu'il existe un baptême d'eau chrétien qui est une ordonnance de Christ, et qu'il faut absolument être baptisé pour devenir membre de l'Église qui est le Corps de Christ.

 Ils se basent sur Matthieu 28: 19, passage qui dit qu'il faut «baptiser toutes les nations» pour donner de la crédibilité à leurs opinions insensées.

Premièrement il n'y a aucune goutte d'eau mentionnée dans ce passage, il est complètement à sec dans le Français et dans le Grec, ou en aucune autre langue. Ils ajoutent le mot «eau» par pure conjecture pour faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas.

 

 Ils font de même plus loin en ajoutant le mot «personne» au Père, au Fils, et au Saint-Esprit ou Sainte Présence, afin de diviser Dieu en trois personnes distingues, lorsque la Bible n'en mentionne aucun mot.

 En d'autres mots, ils falsifient la Parole de Dieu pour déformer la vérité révélée, et cela pour supporter leurs fausses doctrines. Ce sont des scélérats hypocrites qui utilisent des sophismes pour trahir la vérité comme Judas a trahi Christ.

 Deuxièmement il serait impossible de baptiser d'eau toutes les nations, à moins que nous aurions un autre déluge comme du temps de Noé, ce qui serait peut-être une bonne chose pour nettoyer toute la terre des corruptions et perversions évangéliques.

 Mais Dieu le fera ce coup-ci par le feu, et très bientôt, et il n'y aura aucun endroit où les hommes pourront se cacher de la colère de Dieu. Or il est évident qu'il ne s'agit pas dans ce passage d'un baptême d'eau, mais d'une consécration des nations par la proclamation de la Parole de Dieu, et cela au Nom de Jésus qui est Lui- même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit ou Sainte Présence.

  Troisièmement, ce passage et son contexte immédiat, nous parle du ministère des apôtres, et s'applique strictement à eux et à personne d'autre. Ce qui nous indique clairement que les théologiens, les exégètes, les pasteurs et instructeurs dits chrétiens, traditionnels et évangéliques, sont une bande de voleurs qui ont dérobés les apôtres de leur ministère pour se l'attribuer à eux- mêmes par duplicité et hypocrisie.

Nous faisons donc face à un faux christianisme et à des crétins malicieux sous couverture chrétienne à prétentions bibliques.



LES ÉLUS CONSACRÉS PAR LE RENONCEMENT


     Sous la grâce de la Sainte Présence de Christ qui nous habite, son renoncement qui devient le nôtre par le moyen de la substitution, est la seule et vraie consécration par laquelle nous sommes déclarés saints.

Le verbe «consacrer» détient plusieurs nuances ou synonymes, qui nous expliquent davantage toutes ses implications. Nous vous donnons ici plusieurs des synonymes principaux du Dictionnaire Crisco avec leurs définitions lexicales qui se rapportent à la consécration, que nous avons adaptés  dans le sens de l'Ancienne et la Nouvelle Alliance, concernant les sacrifices d'expiation pour les péchés. Non seulement votre vocabulaire sera enrichi grandement, mais aussi votre compréhension spirituelle d'une doctrine essentielle à la grâce du salut, de même que la connaissance merveilleuse de la Sainte Présence de Christ en chacun de nous.

L'élaboration de toutes ces nuances, par rapport à la consécration, nous indique que la consécration détient des rapports étroits avec l'identification, l'expiation, la justification, la substitution, la résurrection, l'adoption, l'habitation, la formation ou gestation, la transformation, l'exaltation et la glorification des élus, qui nous élèvent dans des hauteurs sublimes d'une réalisation glorieuse de la révélation de l'Esprit des vivants, qui surpasse notre compréhension. L'inspiration que nous recevons de cette réalisation sublime, nous donne la perception de sa grandeur incommensurable dans son épanouissement de gloire en gloire.

Nous pouvons que nous abaisser en toute humilité, et exclamer dans l'essence de sa Sainte Présence: À Christ seul soit la Gloire, l'honneur et la puissance.

* * *

accorder:

Établir une conformité entre des principes divergents ou contraires, entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance, par rapport aux sacrifices d'expiation pour les péchés.  Il existe clairement une affinité ou cohérence entre les éléments contraires des deux Alliances. La notion de consécration se trouve dans les deux, mais avec des différences très importantes. La première est terrestre, charnelle, et temporaire. La deuxième est céleste, spirituelle, et éternelle. Dans l'Ancienne Alliance, les sacrifices doivent constamment être répétés pour les péchés du peuple. La consécration est donc temporaire, car elle vise ou anticipe un état meilleur, qui se trouve dans la promesse du Messie à venir. Dans la Nouvelle Alliance, l'efficacité du seul et unique sacrifice de Christ, est parfaite et permanente, c'est à dire qu'il ne peut être répété, et de là l'importance cruciale à notre salut qui en dépend.

affecter:

Montrer une grande prédilection ou préférence pour les merveilles de la grâce et de la vérité. Cette attirance qui provient de la consécration se nomme l'appel irrésistible de la grâce, et indique que les élus sont poussés irrésistiblement à désirer la vérité et à s'éloigner de la duplicité.


Ceux qui vivent selon la chair sont affectés aux choses de la chair, mais ceux qui vivent selon l'Esprit sont affectés aux choses de l'Esprit. Nous sommes portés, par la Sainte Présence de Christ qui nous habite, dans toutes les merveilles de ses révélations pour notre édification.

 affermir:

La consécration du renoncement de l'Esprit des vivants, nous rend progressivement (plus) ferme, (plus) consistant, (plus) dépendant de la Sainte Présence de Christ en nous. Nous obtenons ainsi plus de consistance et de stabilité dans tous les aspects de notre vie.

appliquer:

La consécration spirituelle met ou applique généralement une pression sur notre esprit, afin que nous puissions parvenir à la réalisation de sa souveraineté absolue. Nous sommes ainsi donnés de comprendre que Christ est en parfait contrôle sur notre vie, et qu'il est le Maître absolu sur toutes choses. Rien n'échappe à sa volonté, car il a déterminé toutes choses d'avance depuis avant la fondation du monde. Sa Sainte Présence met en nous toutes les dispositions de sa grâce, pour nous instruire, nous éclairer, nous diriger, et nous former en toutes ses voies, en vue de notre transformation en son image.

asseoir:

La grâce de la consécration, nous place sur le siège de l'autorité et de la gloire de Christ. Nous reposons sur des faits déjà accomplis en notre faveur. Notre appui est la substitution par laquelle il prend le contrôle de notre vie dans tous les moindres détails. Notre position est la dignité de sa Sainte Présence qui nous habite, et qui nous place dans une situation de bonheur éternel. Nous devenons ainsi ferme et inébranlable sur la base solide de sa grâce, et sur la fondation assurée de son appel à renaître.

assurer:

La foi ou assurance est l'essence de la consécration, qui repose sur le renoncement de Christ en nous comme notre substitut. Nous avons ainsi la pleine assurance de notre salut, et de la gloire à venir. Elle est la corde qui nous relie à notre compagnon de route vers la Jérusalem céleste, et par laquelle nous avons la ferme résolution de l'empêcher de tomber et de se blesser. Elle nous pousse ainsi à prendre des dispositions pour se prémunir contre un danger éventuel, car les ennemis sont nombreux et très subtils. Mais ceux qui veulent notre perte périront misérablement dans des angoisses les plus horribles.

attribuer:

Étant consacré dans la grâce du renoncement de Christ, nous sommes attribués, gratuitement et sans condition, tous les mérites de son sacrifice en notre faveur. Par l'attribution nous possédons ce qui est à Christ, comme si ces choses seraient les nôtres en propre. Elles nous appartiennent et font partie de notre nouvelle nature qui est Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Par la substitution il nous transfert les merveilles de ses grâces, et nous obtenons sa foi ou assurance, la reconsidération ou repentance, la justification ou droiture de l'innocence, la réconciliation de son expiation, la rectification de nos déviations, l'adoption dans l'ensemble des élus, la sanctification qui nous déclare saint, la formation dans les instructions de la vérité, l'illumination de ses révélations, la transformation en son image, la gloire de sa divinité, et la majesté de son règne éternel. En d'autres mots, il nous donne le meilleur de Lui, c'est à dire qu'il se donne entièrement à nous, sans réserve, dans toute l'essence de son existence.

bâtir:

L'édification de la consécration, assemble tous les différents élus, du commencement à la fin des temps, en un seul Corps glorieux qui forme le Nouvel Homme, c'est à dire une nouvelle race céleste et éternelle. Elle consiste à bâtir, construire ou ériger une maison spirituelle qui sera notre demeure éternelle, qu'on nomme le Temple du Dieu Vivant, dont Christ est l'Architecte et le Maître. La Souveraineté absolue de Dieu dans tous ses aspects, est ainsi la réalisation de notre identification.

baptiser

Ce synonyme officiel du mot consécration, reconnue par tous les bons dictionnaires, indique clairement que ces deux termes signifient une seule et même chose. Sous la Nouvelle Alliance, le baptême ou rituel de consécration est purement spirituel.

C'est à dire qu'il ne nécessite plus de rituels de purification par l'eau, choses qui étaient réservées strictement à la loi.

Si les premiers disciples baptisaient d'eau, même après la mort et la résurrection de Christ, c'est qu'ils étaient encore sous l'autorité de la loi, du fait que le temple de Jérusalem, qui était le cœur de la loi, existait encore. Le sacrifice de Christ avait aboli la validité des sacrifices dans le temple, mais il subsista par après pour 40 années, jusqu'à sa destruction finale en l'an 70 par les armées romaines. Dorénavant le message de la grâce pu se répandre dans toutes les nations, ayant été entièrement libéré de l'autorité de la loi et de ses ordonnances.

Le baptême d'eau n'était plus donc d'aucune utilité, sauf pour les sectes qui s'en emparèrent pour dominer sur la foi et les consciences des réprouvés, et cela dans toutes les générations qui suivirent, jusqu'à nos jours. Durant toute cette période, le baptême fit couler plus de sang que d'eau. Mais par la Sainte Présence de Christ qui nous habite, le baptême spirituel devint une source d'eau vive pour tous les cœurs troublés. Ses bénédictions sont innombrables, les richesses que nous en avons sont insondables, elles nous élèvent dans des hauteurs sublimes inimaginables. Tout ce qui se rapporte au mot consécration, se rapporte aussi au mot baptême, dans le principe de notre identification à Christ par le moyen de la substitution.

bénir:

Être béni est l'aspect bienséant de la consécration que nous recevons dans la grâce de la Sainte Présence de Christ qui habite en nous. Nous sommes comblés de biens et de faveurs, qui nous font prospérer dans les richesses de son renoncement comme notre Substitut. Nous sommes accordés toutes ses nombreuses bénédictions, dans tous les aspects de notre vie, en le voyant agir dans les plus grandes comme dans les plus petites choses, et la joie et le bonheur remplissent notre cœur, au point que notre coupe déborde de ses bienfaits envers nous. Nous sommes ainsi portés à le louer et magnifier son Nom, et à rendre gloire à l'Esprit des vivants, nous réjouissant sans cesse dans les merveilles de sa grâce, et dans l'épanouissement de sa gloire. Alors nous partageons le pain de vie avec les cœurs affamés de sa Sainte Présence. La satisfaction que nous en recevons est notre paix dans l'assurance de son renoncement en notre faveur. Son approbation est comme un torrent d'eau vive qui coule de notre sein et assure notre protection, ainsi on se repose en toute sécurité entre la puissance de ses mains. En toutes choses c'est Lui qui prend l'initiative pour nous bénir du trône de sa majesté suprême qui réside en nos cœurs.

confirmer:

La puissance de la consécration est une confirmation de la Sainte Présence de Christ en nous, par laquelle nous sommes rendus  plus fort ou plus intense, plus ferme ou plus stable.  Elle assure ou garantie la validité des agissements de Christ dans notre vie publique ou privée en donnant son approbation ou en renouvelant souvent la puissance de sa grâce. Nous apprenons ainsi que sa grâce nous suffit, car sa puissance agit dans notre faiblesse, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son Nom.  

compléter:

Nous avons dans la consécration, l'assurance de Christ qu'il complétera l'œuvre qu'il a débuté en nous, et la rendra parfaite. Son œuvre de formation que nous subissons par la puissance de son renoncement, est un procédé graduel qui verra son accomplissement dans notre transformation en son image parfaite et glorieuse, lors de son apparition finale en ce monde de ténèbres. Dans un clin d'œil, il surgira de nous dans une lumière éblouissante pour nous unir en un seul Corps, et la terre et l'univers passeront avec fracas, pour faire place à un nouveau monde, en une nouvelle existence parfaite et éternelle.

consolider:

La consolidation de tous les élus, est le principe même de la consécration. Elle nous rend ferme et plus stable, et nous donne plus de solidité ou fermeté dans nos convictions et nos actions. Elle donne une structure à nos pensées et nos paroles, afin que nous puissions exprimer la grâce de la vérité. Elle est l'œuvre d'une intervention divine en notre faveur. Elle est l'élément qui tisse tous les élus en un seul être nouveau, afin que nous puissions tous revêtir Christ, comme un vêtement royal de sa majesté suprême.

destiner:

Ayant été consacré de toute éternité, notre destinée a été déterminée d'avance en Christ, depuis avant la fondation du monde. Même notre destination avait été prévue, pour que nous participions tous au renoncement de Christ, par lequel il est venu habiter en chacun de nous par sa Sainte Présence. Nous avons ainsi été réservé pour hériter les promesses de sa grâce sublime et merveilleuse. Notre avenir est ainsi assuré par la consécration qui prépare notre intégration en sa gloire éternelle. Nous réalisons donc que la consécration est un des aspects vitaux dans la prédestination des élus, et que tous les détails de notre vie ont été déterminés d'avance.

entériner:

La valeur du sacrifice de la croix est ratifiée dans son bien-fondé par la consécration. Son efficacité nous soumet définitivement à sa grâce irrésistible envers les élus seuls. Elle est la perle de grand prix que nous trouvons lorsque nous labourons le champ de ses merveilles. Notre foi en Christ et de Christ est valorisée par cet aspect de la consécration, pour que nous soyons justifiés devant l'Esprit des vivants. Nous n'avons donc plus aucune condamnation à subir devant le trône de sa majesté suprême, car Christ l'a subie en notre place pour nous en délivrer une fois pour toutes. Nous avons donc le salut en Lui et par Lui seul, car il nous a racheté pour faire de nous des temples de sa Sainte Présence.

inaugurer:

L'inauguration de notre édification, est un autre aspect crucial de la consécration qui nous identifie au sacrifice de Christ. Elle nous donne la réjouissance de la délivrance, dans la paix de l'assurance de son renoncement en notre faveur, comme notre Substitut. L'inauguration marque ainsi le début  d'une célébration de joie qui se réalisera pleinement au festin des noces de l'Agneau dans la Jérusalem céleste. Nous pouvons ainsi en publier l'événement à venir dans la proclamation du message de la grâce ou Évangile de la Vérité qui démontre la souveraineté absolue de Christ sur toutes choses, particulièrement sur la grâce du salut, réservé aux élus seuls. L'anticipation de cette gloire merveilleuse est notre consécration par la Sainte Présence de Christ en nous, par laquelle nous sommes identifiés avec Lui dans tous les aspects de son existence, au point que nous devenons Lui et il devient nous. En d'autres mots, nous le verrons tel qu'il est, et il nous verra tel que nous sommes, comme regardant sa propre image dans un miroir.

oindre:

L'onction est la notion principale de la consécration. Elle nous confère tous les droits divins de la Sainte Présence de Christ qui habite chacun de ses élus. Dans l'Alliance de la loi, elle avait différentes fonctions, tout comme sous la grâce notre position est en Christ, et notre fonction est le renoncement. On se servait généralement d'huile d'olive vierge, pour induire des objets ou des personnes reliés aux sacrifices dans le Tabernacle et plus tard dans le Temple à Jérusalem. On s'en servait aussi pour oindre des rois, et aussi dans la guérison des malades. On versait de l'huile sur leur tête, et dans certain cas on utilisait l'aspersion. Oindre une chose ou une personne lui donnait un caractère sacré, ou plus précisément une mise à part pour une certaine position ou fonction, tout comme sous la grâce notre position est en Christ, et notre fonction est le renoncement. On s'en servait aussi pour oindre les sacrifices d'expiations pour les péchés du peuple. Dans ce qu'on peut nommer «l'onction des pauvres», on utilisait de l'eau au lieu de l'huile, car l'huile d'olive se vendait très cher. Elle détenait ainsi un rôle très important dans l'ancien Israël. Or sous la Nouvelle Alliance de la grâce les choses sont complètement différentes.

Nous avons une seule onction et celle-ci est complètement spirituelle. Cette onction est celle de Christ, terme qui signifie l'Oint, c'est à dire l'Élu, celui qui a été choisi ou prédestiné avant la fondation du monde comme l'Agneau divin, qui devait venir pour s'offrir Lui-même en sacrifice expiatoire pour nos péchés, en tant que notre Substitut. Cette onction particulière par laquelle le Seigneur Jésus fut donné la charge de Souverain Sacrificateur selon la lignée de Melchisédec, se produisit lorsqu'il fut consacré par Jean dans les eaux du Jourdain.

Par le principe de la substitution éternelle, nous entrons tous dans son Onction, et elle devient la nôtre. Jean étant le dernier prophète de l'Ancienne Alliance, nous indique par la consécration du Seigneur Jésus par l'eau qu'il versa sur sa tête, un changement de dispensation de la loi à la grâce. Si la consécration du Seigneur Jésus fut selon la loi afin qu'il puisse l'accomplir dans tous les moindres détails, il n'en fut pas ainsi de son Onction qui fut directement de l'Esprit des vivants dont, il était Lui- même la forme visible et corporelle. Cette Onction spirituelle marqua son ministère de renoncement dans l'humilité du symbole d'une colombe. En fait la colombe ou tourterelle est l'image par excellence de l'humilité pour représenter la soumission dans l'abaissement de l'être. L'Onction du Seigneur Jésus indiquait la préparation de son retour le jour de la Pentecôtes comme des flammes de feu qui reposaient sur la tête ce ses disciples, afin de prendre place en eux par sa Sainte Présence, et depuis dans tous les élus pour tous les temps, jusqu'à la fin des temps. Puisque la consécration, la substitution, et l'onction sont des principes éternels, cela implique tous les enfants de la promesse parmi tous les peuples sous l'Ancienne et la Nouvelle Alliance. Seulement les élus d'entre les hommes en sont les bénéficiaires.

ordonner:

La fonction de la Sainte Présence de Christ en nous, par le moyen de la consécration, est de mettre de l'ordre dans notre vie chaotique. Il prend le contrôle total de tout ce que nous sommes. Il est le Capitaine du navire et prend les décisions requises pour que n'échouons pas sur le roc, ou restions pris sur un banc de sable. Nous voyageons avec lui vers des horizons inconnus, et nous faisons escales dans des ports merveilleux. Le pourquoi de notre existence devient le sien, et nous croissons dans un épanouissement sans pareil.

Il est aux commandes et nous nous en réjouissons, car en Lui nous avons la certitude. Il prend soins des siens, et nous sommes sans inquiétude. Il a disposé toutes choses pour notre bien, et nous avons la paix qui surpasse toutes intelligences, car nous sommes à Lui et il est à nous.

perfection:

Dans la révélation de la consécration, nous obtenons la réalisation de la perfection de Dieu, dans tous les aspects de son essence et de ses agissements. Puisqu'il est parfait, tout ce qu'il fait est parfait. Mêmes les imperfections de l'homme dénaturé, sont soumises à la perfection de l'Esprit des vivants qui a créé toutes choses, et qui en a déterminé la voie de toute éternité. Toutes les actions des hommes, des plus bonnes aux plus horribles, sont parfaites, car elles répondent à la perfection de Dieu qui est en parfait contrôle sur toutes choses dans les moindres détails. La perfection nous donne la pleine réalisation de la souveraineté de Dieu. Elle est un aspect de la grâce de la révélation qui nous est accordée dans notre identification avec Christ, et dans l'aspect de la substitution engendrée par sa Sainte Présence qui nous habite. Nous sommes ainsi rendus parfaits ou sans défauts dans son ministère de consécration. Nous parvenons ainsi avec certitude dans l'achèvement de son œuvre complète. Tout est parfaitement disposé en notre faveur, pour notre bien- être et notre protection, afin que nous parvenions parfaitement au but proposé d'une perfection sublime et éternelle. Toutes les qualités de la divinité nous sommes ainsi attribuées en Christ, pour le perfectionnement des saints.

ratifier:

Les changements occasionnés par la consécration, sont confirmés expressément par l'approbation de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Ils sont réalisés par son engagement dans ses promesses. Nous pouvons ainsi reconnaître quelque chose comme vrai, bon, ou légitime, et se conformer à ses instructions. Nous obtenons ainsi le discernement nécessaire pour reconnaître la vérité, et la sagesse pour rejeter la duplicité.

renoncement:

L'essence même de la consécration est le renoncement, sans lequel aucun ne peut prétendre être réellement chrétien. Dieu Lui-même est un éternel renoncement. Il renonce éternellement à Lui-même dans la

multitude infinie de ses consciences d'existences qui sont les émanations de son renoncement, pour se retrouver Lui-même dans la joie et la satisfaction de son renoncement de Lui-même dans les émanations de son renoncement qui forme l'ensemble des élus dans une union indissociable qui renonce à elle-même éternellement. Capiche! Le renoncement est la Vie éternelle, l'essence de l'existence sans commencement et sans fin de l'Esprit des vivants, dans lequel sont tous les vivants éternellement. Figurativement elle se nomme la Jérusalem céleste, la Cité du Dieu Vivant, notre maison paternelle, la demeure des anges et des élus où l'Agneau est assis sur son trône de gloire revêtu de sa majesté suprême.


Connu aussi sous les termes résignation et abnégation, le renoncement en ce monde, contrairement à l'autre, est un déchirement de l'être accompagné de souffrances et de douleurs. Il implique la séparation de l'importance qu'on s'attribue, par rapport à un autre qu'on considère de moindre importance. 

Sa caractéristique prédominante est l'humilité ou abaissement de l'être dans la reconnaissance de nos facultés et agissements ou comportements. Le renoncement demande notre entière soumission à Christ pour toutes choses, et il se manifeste en nous par la puissance de l'Esprit des vivants, dont le Nom est JÉSUS, le Roi de Gloire, celui qui est JE SUIS, et nous sommes Lui et il est nous éternellement. Ceci est la plus grande révélation que Dieu a accordé à ses élus en cette fin des temps. En un instant, en un clin d'œil, vous vous souviendrez de toutes ces choses.

sanctifier:

Le procédé par lequel nous sommes rendu et déclaré saint dans la consécration, se nomme la sanctification que nous recevons dans le sacrifice de Christ sur la croix. En d'autres mots, la sanctification n'est pas quelque chose à rechercher, comme ont vois dans les nids de vipères évangéliques, car elle est un fait déjà accompli. Elle fut même déterminée d'avance avant la fondation du monde dans le décret d'élection qui se rapporte aux élus seuls. Elle signifie que nous sommes mis à part en Christ pour obtenir l'héritage de la promesse d'un royaume éternel.

sceller:

La consécration est primairement notre identification au sacrifice de Christ, et de ce fait elle est la marque ou sceau sur le front des élus. Il ne s'agit pas d'un sceau littéral ou symbolique, mais d'un sceau spirituel qui marque notre appartenance à Christ, à savoir la confiance qui nous est donnée d'avoir en Lui. Ayant été scellé dans l'Alliance de son sang versé en notre faveur, nous sommes libres, non de faire ce que nous voulons, mais libre de la culpabilité et de la condamnation du péché qui, par la loi, nous retenait dans la mort.

Nous ne sommes plus maintenant sous la loi, mais sous la grâce de la Sainte Présence de Christ qui nous habite, et dont le but est de nous transformer en son image. Ceci est l'accomplissement parfait et final du fait que Dieu créa l'homme à son image et à sa ressemblance. Ce sceau implique la souffrance et la douleur du renoncement en ce monde, mais la joie et la paix en l'autre dans une nouvelle existence parfaite et éternelle dans la Jérusalem céleste, ce qui est notre anticipation de la gloire.

transcendance:

L'essence de la consécration spirituelle et éternelle, est le caractère de ce qui est transcendant, de ce qui se situe au-delà du domaine de notre monde, pris comme référence, de ce qui est au-dessus et d'une autre nature. En d'autres mots, il s'agit de la nature divine de l'ensemble des élus, c'est à dire, la pleine réalisation de notre nouvelle existence éternelle en Christ.

Cette nouvelle réalité, se rapporte au principe éternel de la substitution, dans le renoncement de l'Esprit des vivants. Cette notion surpasse la conscience de notre existence charnelle, et nous fait pénétrer dans une dimension d'existence inimaginable. Sa lumière est tellement éblouissante, que nous ne pourrions la supporter en notre corps mortel.

C'est la raison d'ailleurs pour laquelle nous recevrons un nouveau corps céleste et immortel, parfaitement adapté à cette nouvelle existence glorieuse. En d'autres mots, nous serons non seulement à l'image parfaite de Christ, nous serons Lui dans toute l'essence de son existence éternelle, car nous étions Lui avant le début des temps, et nous serons Lui après la fin des temps, à la différence que nous serons des êtres humains divins dans un corps glorifié dans une existence inconcevable, dont les mots sont insuffisants pour la décrire.


LA CONSÉCRATION DANS L'ÉVANGILE DU RENONCEMENT


     La majorité des gens connaissent le mot «Évangile». Mais connaître un mot, ce n'est que connaître un mot. Ce n'est pas connaître la profondeur de sa signification réelle. La majorité des gens ne se donnent pas la peine ou n'ont pas la capacité intellectuelle pour entreprendre des recherches dans ce domaine.

Surtout ils n'ont pas l'Esprit de Christ pour les instruire et les diriger dans une matière requise à leur développement intellectuel et spirituel. Ils deviennent ainsi des proies faciles pour les érudits de ce monde avec leur grande connaissance académiques, par laquelle ils jettent du sable dans les yeux des crédules et des ignorants, surtout au niveau politique et religieux dans lesquels les masses se font bernées de toutes sortes d'insanités.

Le mot «Évangile» a été saisis par les sectes dites évangéliques, pour se donner de la crédibilité aux yeux d'un monde aveugle. Ils lui ont donné la désignation de Bonne Nouvelle, pour ne pas troubler la conscience de leurs victimes, avec le vrai Évangile qui implique la souffrance et la douleur du renoncement.

Or en vérité, le mot «Évangile» signifie

«Message de la Grâce du renoncement»,

ce qui est fort différent de ce que prétendent les évangéliques. Il existe donc deux Évangiles, un faux et un vrai.

L'Évangile du personnalisme:

La définition lexicale du personnalisme est:

«Défaut de celui qui rapporte tout à sa propre personne; égoïsme. Doctrine (...) consistant à faire de la personnalité la catégorie suprême et le centre de sa conception du monde. Doctrine morale et sociale fondée sur la valeur absolue de la personne qui se livre à des attaques personnelles. »

 La définition est claire et précise elle nous indique que l'Évangile des évangélique est  complètement centré sur l'homme et non sur Dieu. Cela est évident de par leur doctrine du «choix de la foi», par laquelle ils se disent avoir la capacité d'accepter Christ comme leur Sauveur personnel, par une décision libre de croire. Le centre de leur salut est ainsi leur propre décision, et non le choix de Dieu. En d'autres mots, ils se déclarent des ennemis de la Souveraineté de Dieu, qui serait obligé de plier le genou à leurs caprices, de crainte d'offenser leur libre- arbitre illusoire. Clairement cela est du pur égoïsme, et leur Évangile est celui du narcissisme. De par leur supposé libre-choix ils maintiennent leur indépendance devant la croix, et s'élèvent comme des petits dieux odieux dans le temple du corps humain.

Ainsi par leur faux Évangile, ils proclament une fausse grâce, un faux salut, un faux baptême, un faux Dieu,  un faux Jésus, un faux Saint-Esprit, et une fausse Église. Tout est faux dans ces nids de vipères, tout n'est que contrefaçons et prétentions.


Ils refusent de croire qu'il existe véritablement une Sainte Présence de Christ, et ceux qui en entendent parler s'en moquent éperdument, et la considèrent comme une notion répugnante et insensée.

L'Esprit des vivants n'existe même pas pour eux, ils en rejettent le principe avec véhémence et s'attaquent à ses élus par le commérage et la diffamation.

L'Évangile du renoncement:

Le message de la mort de Christ, crucifié sur une croix, est un de souffrances extrêmes et de douleurs atroces. En d'autres mots, il est le message de la grâce du renoncement, qui a  pour résultat sa résurrection corporelle d'entre les morts. Cela est le seul et vrai Évangile. On est loin de la Bonne Nouvelle des évangéliques pour plaire aux hommes, car il est évident qu'ils ne veulent pas. Il est évident que les vipères évangéliques cherchent à éviter ces choses à tout prix, car la souffrance et la douleur n'attirent pas les gens de ce monde. Pour eux tout ce qui importe est de se sentir bien, et d'avoir des émotions à fleur-de-peau.

Or l'Évangile du renoncement est lui-même la vie éternelle, par la Sainte Présence de Christ en nous. Il nous fait héritier du royaume à venir qui a été préparé pour nous depuis avant la fondation du monde.


A Christ seul soit la Gloire Amen!

Rédigé par Jean leDuc sous la direction

de Christpour la communauté

mondiale des élus.

 

 

  





DÉFORMATION DE LA CONSÉCRATION


RÉPONSE DES RÉPROUVÉS À L'AMOUR DE


DIEU LA CONSÉCRATION DANS L'ANCIENNE


ALLIANCE LES ÉLUS CONSACRÉS PAR LE


RENONCEMENT LA CONSÉCRATION DANS


L'ÉVANGILE DU RENONCEMENT