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A Christ seul soit la gloire !

L'Abnégation de Christ en nous

Par Jean Leduc

Mai 2021

  


LA CROIX EST LE TRÔNE DE DIEU


     Le sacrifice de Christ sur la croix est assurément le plus grand exemple de renoncement dans toute l'histoire du christianisme. La croix est même souvent appelée le trône de Dieu, notre Esprit des vivants. Cette désignation implique par nécessité la royauté et le royaume, puisque seulement un roi règne sur un trône, et ici nous avons le Roi de l'univers crucifié sur une croix. Christ est donc Roi ou plus précisément le Roi des rois, et son royaume est une abnégation dans tous ses sujets. Il nous importe donc de clarifier ce point important afin qu'il ne puisse avoir aucune ambiguïté dans notre compréhension de la grâce que les élus reçoivent pour devenir des sujets du Royaume, qui est l'héritage des saints.


Le mot «abnégation» signifie:

Renoncement, sacrifice volontaire, consenti dans un intérêt supérieur et portant sur (une partie de) soi-même ou sur une valeur qui représente généralement un intérêt, une ambition, une satisfaction légitime, etc. (Correspond à l'époque moderne, en l'absence d'un verbe *abnier au verbe renoncer). - Renoncement ou sacrifice consenti pour des motifs de perfection morale et spirituelle.

Il n'y a donc aucun doute que le mot «abnégation» représente toutes les implications du sacrifice de la croix en faveur des élus seulement, et qu'ils sont les seuls sujets du Royaume éternel. En d'autres mots, les réprouvés et les imposteurs en sont exclus, ce qui nous indique que la grâce du salut est sélective, et non générale ou universelle. Ce point essentiel est la base du christianisme authentique, la fondation même de la foi réelle et de la grâce du salut.


Mais cela signifie-t-il que la notion de renoncement s'est arrêtée à la croix ? Plusieurs ont tendance à le penser. Ils se basent sur les paroles de Jésus sur la croix: «Tout est accompli», pour soutenir leur point de vue. Ils ne peuvent s'imaginer ni comprendre que ce principe puisse se retrouver aussi dans la résurrection, dans l'exaltation, et l'habitation de Christ en nous.

Même que plusieurs qui se disent chrétiens craignent le renoncement comme une doctrine étrange qu'il faut se méfier. La raison est qu'ils sont fortement attachés aux choses de ce monde, et ne veulent pas perdre ce qu'ils possèdent: travail, position, confort, maison, argent, coutumes, églises, indépendance, liberté, et surtout leur vie et leur façon de vivre. Ils disent croire en Christ et être né de nouveau, mais ne leur demandé pas de se sacrifier pour les indigents parmi eux, ils ne veulent rien savoir de s'abaisser à un tel niveau, ou ils vont le faire à contre-cœur et le moins souvent que possible.

D'autres refusent le renoncement pour les moindres choses dans leur vie. Ils n'ont aucune motivation et sont comme des morts-vivants, préférant se laissez aller avec le courrant des choses sans même lever le petit doigt. On nomme ces personnes des paresseux qui ne veulent rien faire. Ils ne feront même rien pour s'aider eux-mêmes, et ils sont complètement indifférents à la misères des autres, ou même d'un animal. Et d'autres refusent de se sacrifier pour leur propre avancement ou s'instruire davantage, se croyant toujours meilleurs que leur prochain.

 Si nous utilisons de telles illustrations, c'est pour indiquer que beaucoup ne comprennent pas le sacrifice de la croix ni la grâce qui en provient. En d'autres mots, ils sont des faux chrétiens, car la grâce du salut est le sacrifice même, les deux sont identique. Celui donc qui refuserait de se sacrifier pour un autre, indiquerait par ce fait même qu'il est un ennemi de la croix de Christ. L'abnégation ou renoncement est une attitude de sacrifice, et en ce monde cela implique l'endurance de la douleur pour atteindre un but proposé.


Un athlète doit endurer la douleur de son entraînement, et un chrétien doit endurer la douleur de sa croissance. Christ Lui-même a du endurer la douleur de sa soumission à l'Esprit des vivants, en Lui, dans le jardin de Gethsémani. Or le mot «Gethsémani» signifie littéralement «le pressoir», nous indiquant que Christ souffrait d'extrêmes pressions devant les douleurs qu'il devait subir sur la croix qui l'attendaient.

Il était pleinement conscient du déchirement de son renoncement pour nous racheter, et il ne fléchit point devant les horreurs de la croix qu'il devait subir comme notre Substitut. Or nous participons aussi avec Lui dans ses souffrances et ses douleurs, par notre renoncement envers les uns avec les autres. Car en effet, notre renoncement est le sien qui agit en nous par sa Sainte Présence qui nous habite comme notre Substitut. Ses paroles de douleur devraient être écrites sur notre front:

Qu'il soit fait non selon ma volonté, mais selon ta volonté.




CONSTANCE DE L'ABNÉGATION


     En tant que renoncement, l'Abnégation est un principe éternel et perpétuel sans commencement et sans fin, qui inclue la substitution et l'exaltation dans l'Alliance des élus de l'Esprit des vivants. Elle constitue la notion de base de la Christologie ou connaissance de Christ dans tous les aspects de son existence qui se rapporte à chacun de nous dans notre vie présente. Tous ces différents aspects sont reliés ensembles dans la grâce du salut, et furent déterminés d'avance dans le décret d'élection avant la fondation du monde.

Tous se manifestent dans la puissance de conversion et de gestation par l'Esprit des vivants en vue de notre glorification, selon le bon plaisir de sa volonté et pour la gloire de son Nom, qui est le seul Nom par lequel nous sommes sauvés, à savoir JÉSUS. Ce Nom merveilleux est écrit sur le cœur de tous les élus par la Sainte Présence de Christ qui habite en nous.


L'abnégation est ainsi l'essence même de notre vie. Il serait impossible de s'en séparer, puisqu'elle est le souffle même de notre existence. Sa Volonté, sa Pensée, sa Parole qui sont l'essence de son existence, deviennent les nôtres dans tous les aspects de notre vie. Sa Volonté nous pousse à vouloir ce qu'il veut, sa Pensée nous pousse à penser ce qu'il pense, et sa Parole nous pousse à dire ce qu'il dit.

Tous nos agissements deviennent ses agissements.  D'éternité à éternité, nous sommes inséparables de Lui et il est inséparable de nous. Aucune épreuve, aucun conflit, aucune guerre, aucune manigance, aucune faiblesse, aucune infirmité, ni aucune incapacité ne nous séparera de Lui, car nous sommes son renoncement et il est le nôtre éternellement.


La constance de l'abnégation ne connaît ainsi aucune borne, elle est principalement active dans le cœur de tous les élus par la Sainte Présence de Christ qui habite en nous. Il ne serait donc pas normal qu'il soit autrement, à moins que vous soyez réprouvés. À Dieu ne plaise ! Le Seigneur Jésus nous dit clairement que pour être son disciple il faut renoncer à soi-même.

Le renoncement est son instruction principale, et ne cesse point lorsqu'il vient habiter en nous, pour faire de nous des temples de sa Sainte Présence. C'est par l'abnégation que cette grande bénédiction se réalise à la louange de sa gloire. Notre formation consiste donc d'apprendre à nous détacher des choses de ce monde, et de se concentrer sur les choses de l'autre, car tout en ce monde n'est qu'éphémère et passera avec fracas. Mais tout en l'autre demeure stable et éternel. Ceux qui sont appelés irrésistiblement à la grâce de renaître, en verront pleinement la réalisation dans une joie indescriptible.

Mais ceux qui ne le sont pas, périront misérablement dans la corruption de leurs péchés, et seront séquestrés dans une isolation totale et sans fin, dans des douleurs inimaginables. On ne peut refuser le renoncement pour garder son indépendance, sans subir des conséquences désastreuses. Or en toutes choses rien ne vient de l'homme, tout vient de Dieu qui est le Maître absolu sur la vie et sur la mort, et il a déterminé toutes choses d'avance depuis avant la fondation du monde, dans son décret de la Double Prédestination.




PRÉDESTINÉ AU RENONCEMENT


     Puisque le renoncement est la vie éternelle, les élus ne peuvent faire autrement que d'en voir la réalisation dans leur vie de tous les jours. La réflexion du renoncement leur donne la connaissance requise pour appréhender tous les mystères de Dieu, dans la révélation qu'il leur accorde pour leur édification. Le principe d'élection dans la prédestination, est la base primaire de leur éducation en vue de leur formation, et la notion d'abnégation en est la source, car Dieu est un éternel renoncement.

Les élus ont donc été prédestinés au renoncement avant le commencement des temps. En fait, ils sont eux-mêmes des renoncements de l'Esprit des vivants dans l'union ou alliance des différentes consciences d'une seule existence éternelle, étant des émanations qui reflètent l'épanouissement de sa gloire et de sa majesté suprême et sublime. Que les élus étaient en Christ avant la fondation du monde, nous indique la réalisation gracieuse de cette révélation merveilleuse.

Nous avons toujours existé et nous existerons toujours. Il n'y a aucun moment dans lequel nous ne furent point. Nous avons tous été appelés au renoncement de notre existence éternelle, pour participer au renoncement de Christ sur la croix, afin que par son renoncement par lequel il vient habiter en nous, nous formions une nouvelle race céleste et éternelle qui est en nous, le renoncement de l'Esprit des vivants dans une différente conscience d'existence, qui sera l'accomplissement de créer l'homme à son image parfaite. Nous savons que ces choses peuvent être difficiles à comprendre pour plusieurs d'entre vous. Mais la Sainte Présence de Christ qui est en vous, vous instruira dans toute la vérité et vous en serez éblouis comme jamais vous ne l'avez été auparavant.


La réflexion sur cette révélation de l'abnégation de Christ en nous, ne peut qu'activer le principe du renoncement en ses élus dans un sens vital et actif. Ceci ne manquera pas de produire les résultats voulus, car nous avons tous été prédestiné à cela. Mais si vous n'avez pas l'Esprit de Christ, vous n'êtes pas des siens, et son renoncement n'est pas en vous. Vous n'avez aucun attachement réel à la grâce du salut, et vous êtes des étrangers qui sont exclus à l'héritage des saints.




L'EXCLUSION DE LA GRÂCE


     Ce principe est rejeté avec véhémence par les réprouvés et les imposteurs, qui ont été exclus de la grâce dans le décret de réprobation, qui est le deuxième aspect dans la double prédestination. En général il s'agit d'évangéliques qui se débattent comme des diables dans l'eau bénite de la Parole de Dieu. Ils détestent le renoncement car ils sont avides de prétentions et sont attachés aux choses de ce monde. Ils se veulent libre de choisir leur destin. Selon eux tous ont la capacité de devenir des élus en acceptant la grâce de la foi par leurs propres moyens. De ce fait, ils disent pouvoir accepter Jésus comme leur Sauveur personnel par leur choix de croire d'une décision personnelle. Mais leur Jésus est un faux Jésus qui est la deuxième personne de leur trinité chimérique, c'est à dire le diable, fruit de leurs imaginations maladives.

En fait le mot «renoncement» ne fait même pas partie de leur vocabulaire, et s'il advient qu'il soit mentionné, on ne lui donne jamais l'importance réelle qu'il détient. Ils vont plutôt déformer la signification et l'attribuer au jeûne et surtout dans le sens de donner sa dîme. Il est donc compréhensible que ces réprouvés déclarent que Dieu n'a jamais prédestiné personne à la perdition, dans une folle tentative de s'exclure à la condamnation éternelle qui repose sur eux, et qui fut déterminée depuis avant la fondation du monde.

De même ils déforment la prédestination des élus pour la falsifier en notion complètement abominable, que Dieu a choisi les élus du fait qu'il pouvait voir d'avance ceux qui étaient pour croire selon leur libre-choix et les choisi sur cette base anti-chrétienne et anti-biblique. Cela remet la grâce du salut entre leurs mains, et leur permet d'affirmer que tous peuvent être sauvés s'ils le désirent, par leur choix de croire d'une volonté supposément libre, mais qui en réalité est esclave du péché et de la chair.


C'est la raison pour laquelle ils refusent de croire que la nature humaine est entièrement déchue et totalement corrompue. Même avec la pandémie du coronavirus, ils refusent obstinément d'en reconnaître la vérité. On voit clairement que ces gens sont totalement constipés au niveau intellectuel, et complètement aveuglés au niveau spirituel. Inutiles donc de chercher à leur expliquer quoique ce soit, car ils vont toujours vomir la vérité puisqu'ils ne peuvent supporter la grâce véritable.

Les évangéliques sont des mythomanes qui croient en leurs propres mensonges. Ils sont tous marqués du sceau de la bête dans leurs pensées et leurs agissements. Leur dieu est le dieu à trois têtes de la trinité babylonienne, leurs idoles sont la présomption, le libre-choix, et l'estime de soi. Ils sont tous des enfants du diable, et qu'ils refusent de le croire n'en change pas le fait en aucune façon. Ils ont été créés pour la perdition et ils récolteront le salaire qui leur est dû.




L'ABNÉGATION À LA FIN DES TEMPS


     Le processus d'abnégation est mieux connu sur le terme «renoncement» par la plupart des élus. Mais le premier est plus précis pour décrire l'œuvre de la Sainte Présence de Christ en nous. L'aspect le plus intéressant, comme nous l'avons mentionné dans une étude antérieure, est la Substitution. Ce principe par lequel Christ agit à notre place comme notre remplaçant, implique aussi notre identification et notre union avec Christ pour l'éternité.

Dans Romains 6: 3-11 nous apprenons que nous avons été identifiés avec Christ dans sa mort et sa résurrection. Or la majorité des traductions de la Bible nous disent «baptisés» en sa mort et sa résurrection. Ce passage est généralement utilisé par les sectes dites évangéliques pour supporter leur fausse doctrine du baptême par immersion, attribuant ainsi à l'eau du baptême une puissance surnaturelle qui nous identifie à Christ, puis en font une obligation pour devenir membre de leur secte qu'ils nomment honteusement comme étant l'Église de Christ dans une localité quelconque.

Or premièrement le mot «baptisé ou baptême» n'est pas un mot français, mais un terme qui fut translittéré ou adopté du Grec sans être traduit. Il ne signifie absolument rien en notre langue. La désignation de «Immersion» lui fut donnée par les sectes dites évangéliques, particulièrement par la secte Baptiste qui lui donna cette signification abominable en l'an 1643, lorsqu'ils s'érigèrent en opposition contre l'église traditionnelle anglicane qui les avait proscrits comme des hérétiques.


Le temps démontra que l'église anglicane avait pleinement raison sur ce point. La secte Baptiste, qu'elle soit traditionnelle ou réformée, est la pire des sectes en existence. Elle est considérée comme étant la reine de l'hypocrisie et de la manipulation.

Or le mot «baptême» ici qu'ils prétendent toujours signifier «immersion», ne détient pas dans le Grec la désignation qu'ils lui donnent. D'ailleurs, le mot Grec pour «immersion» est «kataduo» et ne se trouve nulle part dans le Nouveau Testament. Il provient des anciennes religions à mystères dans lesquelles les néophytes étaient immergés soit dans de l'eau soit dans le sang d'un bœuf sacrifié, afin d'être initiés aux mystères de leurs faux dieux.

Nous avons donc la preuve que le mouvement dit Évangélique est la résurgence des anciennes religions à mystères sous couverture chrétienne à prétentions bibliques. En fait ils adorent le même dieu à trois têtes des mystères Chaldéens: le père des dieux, le fils des dieux, et la mère des dieux sous le symbole d'une colombe.


Maintenant, le mot Grec utilisé dans l'Épître aux Romains, comme partout ailleurs dans le Nouveau Testament, est « baptizo», terme qui provient d'un mot composé de «ba-apto», et qui signifie littéralement «être engagé d'en haut». Ce terme fut utilisé par les apôtres pour désigner le rituel de consécration dans lequel le pécheur était identifié aux sacrifices offerts sur l'autel pour le pardon de ses péchés. Tous ces sacrifices de l'Ancienne Alliance étaient en vue du Messie à venir, et furent remplacé par le sacrifice de Christ sur la croix en faveur de ses élus seuls. Nous sommes donc identifiés avec Christ dans sa mort et conséquemment aussi dans sa résurrection, par la puissance du renoncement de l'Esprit des vivants.

Il en advient que notre identification, qui est aussi un engagement par laquelle nous sommes introduits, intégrés ou assimilés en Christ se rapporte à toute sa vie et son ministère en notre faveur, c'est à dire que nous sommes incorporés dans tous les aspects de sa grâce.


Nous sommes donc identifiés avec Lui dans toute l'essence de son existence et dans toutes ses œuvres majestueuses. En d'autres mots, nous sommes UN avec Lui dans son existence éternelle, dans sa prédestination pour le rachat de ses élus, dans sa naissance miraculeuse dans le sein d'une vierge, dans ses nombreux miracles, dans sa mort expiatoire sur la croix comme notre substitut, dans sa résurrection d'entre les morts pour notre justification et notre adoption dans son exaltation ou retour à sa gloire première comme Père éternel, dans son retour le jour de la Pentecôte pour habiter en chacun de nous par sa Sainte Présence, dans son œuvre de préparation en vue de notre transformation en son image, et dans notre glorification avec Lui lors de son émergence du cœur des élus pour former le Nouvel Homme.

La puissance de notre identification avec Lui est l'abnégation, par laquelle le principe du renoncement est engendré en chacun de nous par sa Sainte Présence qui devient notre substitut dans tous les aspects de notre vie, selon le bon plaisir de sa volonté et pour la gloire de son Nom. Comme nous l'avons déjà dit, cette révélation glorieuse est réservée aux élus des derniers temps. En toutes choses nous sommes à Christ et Christ est à nous éternellement !


À Christ seul soit la Gloire


Amen !


Rédigé par Jean leDuc sous

la direction de Christ

pour la communauté

mondiale des élus.


 


 


 


 


 

 

 


  



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