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A Christ seul soit la gloire !

LA TRANSMISSION DU ROYAUME

DE L'ESPRIT DES VIVANTS

 

Texte d'Ariel sur la transmission de la puissance de la Royauté Suprême aux élus véritables.

 

Par Jean leDuc

 

Février 2022

  

RÉGLEMENTER LE TRANSFERT D'UNE PUISSANCE

UN ÉVÉNEMENT MYSTÉRIEUX INCOMPRÉHENSIBLE ?

LA SOUMISSION DE CHRIST À SES ÉLUS VÉRITABLES

LA TRANSMISSION DU ROYAUME ÉTERNEL AUX ÉLUS

  



RÉGLEMENTER LE TRANSFERT D'UNE PUISSANCE


     Sans y penser nous embarquons dans notre auto, nous démarrons le moteur, puis nous embrayons pour avancer et nous rendre à notre destination. Or chaque auto est munie d'un dispositif, manuel ou automatique, qui transmet la puissance du moteur aux roues motrices, de façons graduelles. Ce dispositif qui nous permet de mouvoir et d'avancer, se nomme une transmission. Ce système de rouage mécanique, fonctionne par différents engrenages d'un ensemble, qui réglementent la vitesse de déplacement. La puissance du moteur demeure toujours la même dans chaque différent engrenage, elle demeure constante à tous les niveaux. Les différents degrés, ratios ou rapports chiffrés entre les engrenages, sont calculés pour déterminer les applications de la vitesse aux roues de l'auto.


Or cette simple instruction au niveau de la mécanique, détient des rapports analogiques étroits au niveau spirituel, pour les élus véritables. Chacun de nous, en particulier, est l'auto ou véhicule de l'Esprit de Christ. Il est Celui qui démarre ou arrête le moteur de notre existence, comme bon lui semble. Il réglemente le changement de vitesse de notre formation, comme il a été calculé d'avance de toute éternité. Il est Celui qui met l'huile de son Esprit en son moteur, qui fait Lui-même les réparations nécessaires occasionnés par des accidents de notre nature humaine déchue et corrompue. Il gonfle les pneus de son inspiration, et amène sa voiture se faire laver et nettoyer des souillures du monde. Puis il nous conduit dans ses voies, pour que nous arrivions en toute sécurité à la destination qu'il nous a réservé. Rappelez-vous de cette petite analogie, la prochaine fois que vous embarquez dans votre auto pour vous rendre à quelque part, et louez l'Esprit des vivants pour toutes les merveilles de sa grâce envers vous, car il en est digne.


Conduire une auto correspond à conduire un corps humain, mais avec beaucoup plus de complexités. L'auto n'est pas un être rationnel qui peut raisonner, penser, parler, et avoir des émotions. En d'autres mots, l'être humain est une créature merveilleuse et mystérieuse, que seulement son Créateur peut comprendre dans tous les moindres détails. Quand l'homme cherche à conduire sa propre voiture, le désastre est inévitable. Nous n'avons qu'à regarder notre société moderne pour en être convaincu. Nous avons besoin d'un Conducteur céleste pour chauffer notre voiture humaine. Christ s'engage, il prend le contrôle du volant, nous sommes que des passagers qui contemplent l'entourage qui se déroule devant nos yeux. Nous avons ainsi l'assurance d'arriver à notre destination en toute sécurité.




 

UN ÉVÉNEMENT MYSTÉRIEUX INCOMPRÉHENSIBLE ?


     Un manque de transmission d'information, peut occasionner des problèmes qui demandent une rectification dans notre compréhension. Sur la route de notre pèlerinage, il se peut parfois que nous arrivions à un cul-de-sac. Mais généralement la situation n'est pas trop inquiétante, et demande qu'une simple correction dans la direction de notre GPS spirituel ou «God Provide's a direction», qui devient en français un DPS ou «Dieu pourvoit un Sens de direction». Ceci est le cas avec un événement mystérieux qui semble incompréhensible, et qui se produisit lors de la mort et de la résurrection de Christ.


Nous touchons ici à cinq passages énigmatiques, qui ont échappés à la compréhension d'un très grand nombre, à savoir Matthieu 27: 51-55. Nous nous concentrerons seulement sur les deux premiers passages, car ceux-là suffiront pour répondre à toutes nos questions sur l'ensemble du contexte.


51 En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent.

52 Les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent;

53 Et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes.


Il est clair qu'il se produisit plusieurs événements surnaturels, lors de la mort de Christ sur la croix, ainsi qu'à sa résurrection. Mais ce qui est frappant et étonnant, est qu'il est dit que «des saints qui étaient morts, ressuscitèrent». Est-ce bien cela qui se produisit, ou est-ce-que les paroles du texte détiennent une autre signification dans le Grec du Nouveau Testament? Considérant que la résurrection d'un mort était une chose extrêmement rare, et surtout que cela est mentionné dans le contexte de la mort et de la résurrection de Christ, ce qui est le thème principal dans ces passages, et non les événements secondaires qui y sont reliés; nous indique que les paroles, que nous avons mentionné plus haut, portent un autre sens que celui qui lui est attribué normalement. La clé pour en comprendre la signification réelle est le tremblement de terre.


Maintenant passons à l'analyse ces deux premiers passages, qui nous donnerons la compréhension de tout le reste de cette histoire à semblance mystérieuse:


Premier passage:


51 En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent.


L'Esprit de vérité qui dirigea les prophètes et les apôtres dans la composition des Saintes-Écritures, mentionne spécifiquement que «des rochers se fendirent», n'est pas sans importance. Cela nous indique l'extrême violence de la puissance du tremblement de terre, qui déchira littéralement l'écorce terrestre. Fendre des rochers n'est pas une chose insignifiante, cela demande un tremblement terrible et affreux très puissant, dans lequel plusieurs périrent, et d'autres furent sauvés. Les maisons du peuple commun n'étaient pas construites pour résister à un tel choc, et un grand nombre dans la ville de Jérusalem et les environs, s'écroulèrent sur leurs habitants, et d'autres furent simplement avalées par la terre qui s'ouvrit et disparurent dans le gouffre. Il ne faut pas sous-estimer l'ampleur du désastre qui se produisit.


Ce qui marqua la mémoire des gens, n'était pas la mort de Christ sur la croix, car la majorité la considérait insignifiante et comme un sujet de raillerie, mais le tremblement de terre dans lequel plusieurs moururent et d'autres survécurent. Trois jours et demi après, au moment de la résurrection de Christ, les survivants qui furent sauvés du tremblement de terre, revinrent dans la ville de Jérusalem, et furent vu à la grande joie de leurs proches et de leurs voisins. Mais quelques temps après, cette joie éphémère fut tournée en malédiction, en tristesse, et en de grandes lamentations.


Deuxième passage:


52 Les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent;


― Le premier mot que nous regardons au v. 52, est sépulcre ou mnemenion dans le Grec. Dans son essence primaire, ce mot signifie «avoir en mémoire, se rappeler d'une chose, d'un événement ou d'une personne». Le désastre du tremblement de terre était la chose que les gens se rappelaient le plus, il avait marqué profondément leur conscience. Dans ce contexte ce mot ne signifie aucunement un tombeau, un genre de mémorial ou monument érigé en mémoire d'un mort. La coutume du temps, pour le peuple commun, était d'envelopper leurs morts dans des bandelettes de linge avec des aromates, semblable à une momie égyptienne, et de les déposer dans la terre. Seulement les rois, les hauts dignitaires, et les riches, comme Joseph d'Arimathée, Nicodème, et la famille de Lazare, pouvaient se permettre un tombeau ou sépulcre littéral, creusé dans le roc. Et même là il n'y avait aucune plaque ou inscription de mémorial, pour indiquer qui se trouvait dans le tombeau.


L'endroit était seulement indiqué sur des documents du propriétaire. Certains de ces tombeaux furent découverts des centaines et des milles années par après. Aussi, il importe de remarquer, que les personnes riches mentionnées étaient des disciples de Christ, ce qui nous indique que Jésus et ses apôtres ne vivaient pas seulement d'amour et d'eau douce, pour ainsi dire. Ils avaient souvent du support financier pour pourvoir à leurs besoins de tous les jours, et pour distribuer aux pauvres ou mendiants parmi le peuple, comme l'exigeait la loi de Moïse. C'est pour cela que Judah, le traître, prenait souvent de la bourse du Seigneur, dont il était administrateur, car il était un voleur et se permettait une vie au-dessus de la moyenne. Contrairement, Jésus et le reste de ses apôtres vivaient une vie d'humilité dans la suffisance du renoncement, ce qui était pour eux une grande joie. Ce qui était important pour eux était les richesses d'en haut, qu'ils recevaient du Seigneur Jésus.


― Le deuxième mot que nous regardons au v. 52, est s'ouvrirent ou anoigo en Grec, terme qui signifie «se faire voir, réaliser, devenir conscient d'un événement ou d'une personne, se mettre en mémoire ou se souvenir». C'est à dire que ceux qui s'inquiétaient et pensaient que leurs proches étaient morts dans le tremblement de terre, furent grandement surpris de les revoir vivants, tellement le désastre était grand, et que les survivants de la grande multitude qui étaient présent à la crucifixion de Christ en dehors de la ville, étaient très peu. Même que les troupes de soldats romains, qui s'y trouvaient pour contrôler la grande multitude, «furent saisis d'une grande frayeur» v. 54, par le tremblement de terre. La même chose se produisit au matin de la résurrection de Christ, lorsque les gardes du tombeau s'enfuirent, à la vue de deux anges qui roulèrent la pierre énorme qui en bloquait l'entrée.


― Le troisième mot que nous regardons dans le v. 52 est celui de corps ou soma dans le Grec, terme qui signifie littéralement, dans ce contexte, «des êtres humains, une société ou une famille». Ce qui est vraiment intéressant, est que ce terme provient du mot sozo qui signifie «être sauvé ou gardé sain et sauf, être délivré du danger ou de la destruction». Il est clair dans ce contexte que ce terme se rapporte aux survivants du tremblement de terre, de parmi la grande multitude qui était sortis de la ville et dont la majorité avait crié à Pilate: «crucifie-le, nous n'avons d'autre roi que César. Que son sang retombe sur nous et nos enfants». Et c'est exactement ce qui se produisit par le tremblement de terre. Ils récoltèrent ce qu'ils semèrent, et ce ne fut que le commencement des douleurs pour ce peuple rebelle. Très peu survécurent au désastre, et un autre encore plus grand et plus terrible venait, et ne tarda point à se manifester 40 années après. La ville et le temple, ainsi que le peuple furent entièrement détruit par les armées romaines. Les soldats romains en crucifièrent tellement qu'ils manquèrent de bois, et les crucifièrent directement sur les murs de la ville, avant d'y mettre le feu et de la raser jusqu'au sol. La prophétie de Daniel 9: 27 fut accomplie à la lettre, incluant les événements horribles mentionnés dans le chapitre 28 de Deutéronome.


― Le quatrième mot que nous regardons dans le v. 52 est celui de saints du Grec hagios, terme qui vient de hagos et qui signifie littéralement «une chose terrible, être terrifié au-dessus de toutes choses, être complètement effrayé». Dans ce contexte, il se rapporte à la colère de Dieu qui se manifesta prodigieusement par un puissant et stupéfiant tremblement de terre qui en tua des milles. En d'autres mots, il ne s'agit aucunement des saints élus de l'Ancienne Alliance, mais de la vengeance de Dieu contre ceux qui se moquaient de son sacrifice sur la croix pour racheter ses élus véritables, dans des douleurs atroces inimaginables. Sauf les disciples qui étaient présent, la grande majorité périrent.


Mais Jésus n'avait-il pas dit dans Luc 23: 34

 ― «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font»? Or ces paroles ont été utilisés depuis de nombreuses générations pour donner une fausse impression de miséricorde, en jouant sur les émotions des gens. Mais aussi pour justifier de nombreuses aberrations abominables. Dans ce contexte de la crucifixion du Seigneur Jésus, le verbe pardonner est aphiemi dans le Grec, et signifie, avec la préposition apo d'où il provient: «faire cesser l'oppression, éloigner de l'endroit ou chasser les moqueurs, de les séparer et de les mettre à part pour la destruction». En aucune façon que le mot aphiemi détient-il le sens d'acquitter, d'absoudre, d'excuser, de gracier, ou de pardonner. Il porte plutôt un sens de condamnation et de rétribution pour une faute commise. En d'autres mots, la manifestation surnaturelle du tremblement de terre, au moment précis de la mort de Christ sur la croix.


― Le cinquième mot que nous regardons dans le v. 52, est ressuscitèrent ou egeiro dans le Grec, et signifie «se réveiller dans le sens de rassembler ses facultés, de revenir consciencieux, de se présenter publiquement, d'élever et construire de nouveau». Ce terme est différent de egersis utilisé pour décrire la résurrection de Christ d'entre les morts v. 53. Or celui de egeiro se rapporte aux survivants du tremblement de terre qui se réveillèrent du choc traumatique qu'ils avaient subis, et qui se levèrent pour entrer dans la ville v. 53, se présentant publiquement avec l'intention de construire de nouveau, en relevant les ruines de leurs demeures. En d'autres mots, il n'y a aucune résurrection des morts ici; sauf celle de Christ qui ressuscita d'entre le grand nombre de ceux qui étaient morts dans le tremblement de terre, en manifestant sa gloire et sa victoire.

 




LA SOUMISSION DE CHRIST À SES ÉLUS VÉRITABLES


     Comme Christ s'est soumis sans réserve aux souffrances du sacrifice de la croix, de même il est soumis sans réserve à ses élus véritables. En fait, la soumission est l'aspect principal de l'humilité dans le renoncement, et le principe vital de Christ dans son ministère terrestre et céleste.


Il est inconcevable à l'esprit de l'homme rebelle, déchu et corrompu, que le Roi de l'univers se soumettre à des créatures minables et misérables, comme nous le sommes toutes. Pourtant c'est bien le cas, car sans une telle grâce souveraine le salut serait impossible. La soumission de Christ n'est pas une conformité à notre état de pécheurs, ou une subordination aux passions et aux désirs de la chair, ni un hommage à la dignité humaine. Elle est l'abaissement dans l'obéissance totale de tous les principes de la loi donnée à Moïse, dans les moindres détails, afin de manifester la justice de Dieu la plus sévère envers ceux qui les transgressent. La soumission de Christ assure donc le châtiment judiciaire des transgresseurs, et exige leur mort pour la moindre infraction de la loi morale. Le Seigneur Jésus, notre Admirable Esprit des vivants et Père éternel, qui est l'Auteur de la loi, et dont le nom est JE SUIS, se forma prodigieusement, en toute humilité, un corps de chair dans le sein d'une vierge, pour rencontrer toutes les exigences de sa propre loi, en faveur de ses élus seuls, afin de les racheter du fardeau de la malédiction qu'il leur avait imposé pour leurs transgressions.


La soumission de Christ envers ses élus véritables, démontre donc un aspect essentiel de la divinité qui, à ce point de l'histoire, avait été complètement négligé à cause de la rigueur de la loi, à savoir que notre Admirable Esprit des vivants est aussi plein de compassion et de miséricorde, mais strictement envers ses élus dont il était, par son incarnation, le Représentant officiel comme leur Substitut. Pour le reste des hommes, il s'agit de sa divine providence, qu'ils reçoivent temporairement.


La substitution est donc le principe même de sa soumission envers ses élus, car ils sont les émanations perpétuelles de son renoncement éternel, dont il est la Tête dirigeante et l'Administrateur de l'Alliance de leur unité indissociable.


Puisque la loi demandait un sacrifice sanglant, qui est l'image parfaite de l'essence du renoncement de l'Esprit des vivants d'éternité à éternité; le Seigneur Jésus, le Christ et Élu Suprême, s'était désigné Lui-même avant la fondation du monde, pour être notre sacrifice en accomplissant toute la loi en notre faveur. Ce principe vital se nomme la grâce du salut, dont l'appel à renaître en Christ est irrésistible et efficace envers ses élus seuls, qui en reçoivent l'assurance par sa Sainte Présence qui vient habiter en eux. Voilà la soumission de Christ envers ses élus dans toute sa splendeur, et elle ne les faillera jamais.


Nous sommes les récipients de toutes les merveilles de la grâce, dans laquelle nous sommes attribués, sans réserve, tous les mérites du sacrifice de la croix, comme s'ils étaient les nôtres en propre par le moyen de la substitution. Mais il y a encore beaucoup plus à cette notion merveilleuse. L'apôtre Paul nous dit dans 1 Corinthiens 15: 28 (Bible Machaira 2020) ― «Et après que toutes choses lui auront été soumises, alors aussi le Fils même sera soumis à ses élus comme celui qui leur a soumis toutes choses, afin que L'ESPRIT DES VIVANTS soit tout en tous».


Nous avons ainsi la glorieuse révélation du but final de la soumission de Christ à ses élus. Le contexte immédiat de ces paroles, se trouve dans celui de la formation d'un nouveau corps, c'est à dire d'une nouvelle association avec Christ qui réside en nous, et qui est la composante du Nouvel Homme, c'est à dire d'une nouvelle race d'immortels dans une nouvelle existence. Plus clairement nous serons tous en un et un en tous, comme un seul Homme, ayant notre propre individualité et personnalité, et celle de tous en même temps dans une perfection sublime et une réjouissance sans fin. En d'autres mots, nous serons tous transformés en l'image de Christ avec tous les aspects de sa divinité, et de son humanité glorifiée qui ne sera plus restreinte par la matière ni le temps.


Cette transformation glorieuse, se produira dans un clin d'œil, comme le mentionne l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15: 51,52 :


51 Voici, je vous dis un mystère: Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous transformés, 1 Th. 4. 16;

52 En un moment, en un clin d'œil, à la dernière trompette; car la trompette sonnera, et les morts en Christ ressusciteront incorruptibles, et nous serons transformés en son image.


Considérant tous les événements qui se transpirent de nos jours, comme si nous vivrions dans toute la culmination des dépravations de la race humaine depuis le début des temps; nous ne pouvons faire autrement que d'anticiper, prochainement, la gloire du Grand Jour.

 




LA TRANSMISSION DU ROYAUME ÉTERNEL AUX ÉLUS


     Lorsque nous parlons de «royaume», nous parlons aussi de royauté et de roi, car il n'y a pas de royaume sans ses deux aspects essentiels. Or qui dit royaume, signifie aussi par cela la souveraineté d'un souverain. Dans notre contexte il est évident que nous parlons de la Souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses. Or dans un sens particulier et exclusif, qui se rapporte au décret d'élection avant la fondation du monde, ce principe signifie la royauté de Christ sur ses élus, mais avec ce trait distinctif qu'il en fait des rois et seigneurs. C'est pour cela qu'il est appelé le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs (Apocalypse 1: 6; 19: 16). En tant qu'élus, nous sommes donc un peuple royal en qui Christ règne présentement et factuellement, par sa Sainte Présence. Mais ce que nous sommes n'est pas encore pleinement réalisé. Un obstacle majeur en empêche la pleine réalisation, à savoir notre corps de chair et de sang. Ainsi nous dit l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15: 50 ― «Or, je dis ceci, frères; c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter la Royauté Sublime de L'ESPRIT DES VIVANTS, et que la corruption n'hérite point l'incorruptibilité». Et comme il dit au v. 16 ― «L'ennemi qui sera détruit le dernier, c'est la mort».


Nous sommes ainsi présentement, dans notre corps mortel, dans une phase de préparation pour notre transformation finale. Cette phase implique, par nécessité, les douleurs de la croissance. Les épreuves et les conflits sont ainsi nécessaires à notre formation. Mais ce n'est pas par nos réactions à ces choses, nos facultés et nos capacités, que nous atteignons le but. Mais par la Toute-puissance de la Sainte Présence de Christ en nous, qui a déterminé toutes choses pour chacun de nous depuis avant la fondation du monde. Nous atteindrons le Royaume, car le Royaume c'est le Roi de Gloire qui habite en nous. Nous sommes donc présentement dans le Royaume par sa Sainte Présence, et nous régnons comme rois avec le Roi des rois dans l'humilité et la soumission du renoncement suprême.


Pour but de précision, signalons que renoncer n'est pas de rejeter. La signification de ces deux termes est complètement différente. Dans cette optique, faisons une comparaison de la notion du Royaume de Dieu sous la loi avec celle sous la grâce, en regardant le passage suivant dans son contexte immédiat:


Matthieu 21: 43 :


42 Et Jésus leur dit: N'avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l'angle; ceci a été fait par L'ADMIRABLE, et c'est une chose merveilleuse à nos yeux?

43 C'est pourquoi je vous dis que le Royaume de L'ESPRIT DES VIVANTS vous sera enlevée, et qu'il sera donné à une nation qui en rendra les fruits.

44 Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé; et elle écrasera celui sur qui elle tombera.


Il est dit que le Royaume de Dieu est enlevé aux Juifs et remit aux non-Juifs, c'est à dire aux Gentils, à toutes les nations de la terre, qui à ce temps était l'Empire Romain. On aurait tendance à penser, comme on l'entend dire souvent, que les Juifs n'étaient pas dignes du Royaume. Or les Juifs n'étaient peut-être pas le peuple le plus irréprochable, car ils étaient orgueilleux à outre-mesure, menteurs, hypocrites, pervers, adultères, idolâtres, et meurtriers. Mais ce n'était pas la raison pour laquelle, cette race de vipères, perdit le Royaume de Dieu. Jésus disait même qu'ils avaient rejeté la pierre angulaire, c'est à dire la pierre du coin de l'édifice du Royaume, et qu'elle tomberait sur eux pour les écraser. Il parlait en style figuratif, pour indiquer qu'ils l'avaient rejeté comme le Messie promit et Père Éternel manifesté dans la chair. La charge était grave et assurait leur condamnation et leur perdition éternelle. Mais il y a plus, et la clé pour la compréhension juste du sujet, est le mot «enlevé», qui dans le Grec vient du terme airo, qui signifie «soulever une pierre, transporter quelque chose d'un endroit à un autre, déplacer un objet». En d'autres mots, le Royaume que les Juifs considéraient comme étant charnelle et terrestre, selon la loi, était déplacé de la mentalité Juive, au niveau de la réalisation d'un Royaume spirituel et céleste, qui écraserait leur faux raisonnement serpentin. Il s'agissait ainsi d'un transfert d'Alliance, de celle de la loi à celle de la grâce.


Comprenons aussi que la notion de loi et la notion de chair sont identique. En fait en regardant attentivement le décalogue ou dix commandements de la loi morale, on voit clairement qu'ils se rapportent tous à la chair. Et comme nous avons dit plus haut dans 1 Corinthiens 15: 50 ― «Or, je dis ceci, frères; c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter la Royauté Sublime de L'ESPRIT DES VIVANTS, et que la corruption n'hérite point l'incorruptibilité». Ainsi la notion d'un Royaume charnel et temporel de la nation d'Israël, devait disparaître pour faire place à une nouvelle réalité spirituelle et éternelle. Elle fut néanmoins reprise, comme stipulée et déterminée dans le décret de réprobation, environs 2000 ans après, par les sectes de vipères évangéliques, et agrémenté de leurs nombreuses insanités.


Or un dernier élément qu'il faut toucher, quoique brièvement, avant de clore le sujet, est le fait que Jésus mentionne que le Royaume de Dieu est transféré au niveau spirituel, est une notion qui a été déterminé d'avance dans le décret éternel de l'Esprit des vivants, comme nous voyons dans ses paroles:


Ceci a été fait par L'ADMIRABLE, et c'est une chose merveilleuse à nos yeux.


Clairement le transfert du Royaume de Dieu, c'est à dire de Christ, nous révèle la transmission de tous les attributs ou caractéristiques de la divinité aux élus. Mais aussi tous les caractéristiques de la nature humaine parfaite de Christ. Cela est la merveille des merveilles de notre nouvelle existence. Amen!

 

 

À Christ seul soit la Gloire

Amen


Rédigé par Jean leDuc sous

la direction de Christ pour

la communauté

 mondiale des

élus.